Article • Témoignage de Thibaut César (culte de baptême du 24 octobre 2010)
Thibaut CESAR, Témoignage au CEP, le 24 octobre 2010
Comme vous le savez, je suis là pour me faire baptiser. Je vais donc essayer de répondre à trois questions que vous devez vous poser : Pourquoi a-t-il choisi de se faire baptiser ? Qu’est ce que c’est le baptême, que signifie-t-il ? Et enfin, qu’est ce qui l’a amené à se faire baptiser ?
Pourquoi choisir le baptême ?
Qu’est ce que le baptême, que signifie-t-il ?
Qu’est ce qui m’a amené à me faire baptiser ?
J’ai vu le jour au sein une famille chrétienne comme vous le savez, j’ai donc été élevé avec des valeurs bibliques telles que le pardon, l’amour, la compassion, le respect de soi et d’autrui…
Mon enfance a donc été baignée de diverses histoires que la plupart d’entre nous ici connaissent sur le bout des doigts comme celle de Jonas, Joseph, Noé, la naissance de Jésus et j’en passe mais ce ne sont pas ces histoires qui ont changé quelque chose dans ma vie, et si je suis là ce matin c’est bien pour témoigner de l’œuvre de Dieu dans ma vie, et qui est loin d’être finie.
Pour ça, je vais continuer mon récit :
Ce ne sont donc pas ces histoires qui me faisaient cheminer mais plutôt l’éducation de mes parents et les vérités bibliques plus profondes qu’ils simplifiaient pour moi comme celle qu’il faut ouvrir la porte de son cœur à Jésus. Ce sont ces mots qui m’ont fait faire mon premier pas de foi.
Ce n’est qu’une anecdote mais j’estime qu’elle peut être parlante : j’avais 3 ans, mon père venait de me mettre au lit après m’avoir parlé de la porte de mon cœur que je pouvais ouvrir à Jésus. Après m’avoir fait mon bisou et m’avoir souhaité bonne nuit, il est descendu. Puis quelque minutes après, il entend la porte de ma chambre qui s’ouvre, alors il monte, vérifie que tout le monde dorme, referme la porte et redescend. Mais un peu plus tard, de nouveau la porte de ma chambre s’ouvre… Ce petit manège s’est produit plusieurs fois avant qu’il vienne me demander si c’était pour laisser entrer Jésus dans mon cœur que j’ouvrais cette porte, et j’ai dit oui !
J’ai ensuite passé mes années maternelle et primaire sans trop me poser de question, j’ai juste trouvé ça étrange au début que tout le monde ne soit pas chrétien, ça me paraissait tellement normal. Je continuais donc d’entendre des histoires bibliques et notamment à l’école du dimanche. A l’époque j’étais à l’église de Domène qui a fermé il y a 6 ans et notre groupe de jeunes était composé d’Eglise, de mon frère et de moi même, autant vous dire que j’avais beaucoup d’amis chrétiens de mon âge…
Suite à la fermeture de cette église, nous sommes allés au CEP où là, il y a plein d’autres jeunes de mon âge, mais ceux-ci avaient grandi ensemble et ça n’a pas été top au niveau de l’intégration donc là encore, je n’avais pas beaucoup d’amis chrétiens. Ce qui a tout changé à ce niveau là, c’est les colos chrétiennes auxquelles j’ai participé et qui m’ont vraiment fait grandir. Mais ainsi, j’ai connu l’effet « retour de colo ».
Ces temps privilégiés me motivaient vraiment et je me fixais de supers objectifs tels que lire régulièrement ma Bible, passer plus de temps dans la prière mais je ne m’y tenais jamais bien longtemps. A chaque fois, le quotidien reprenait le dessus, je n’y pensais plus et tous ces beaux défis tombaient à l’eau. Il y a tout de même ce défi que je m’étais lancé au retour du congrès de Pâques 2010 que je suis justement en train de mener à bien ; c’était celui de me faire baptiser.
De même, je n’étais pas la même personne le soir en famille ou le dimanche matin que les autres jours de la semaine avec mes potes du collège. Ne m’imaginez pas en train de me droguer ou quoi que ce soit d’autre, mais mon état d’esprit était totalement différent de celui qu’on me proposait à l’école du dimanche ou à la maison. Cette hypocrisie s’est installée naturellement en moi, mise en place par l’influence qu’ont les autres sur nous et j’ai mis un certain temps avant de me rendre compte que là, il fallait que je fasse un choix. Or mon choix avait déjà été fait lors d’un camp à Champfleuri où j’avais fait cette fameuse prière exprimant à Dieu ma volonté de le suivre.
C’est aussi ce verset dans Deutéronome 30 :19 où Dieu dit « j’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives! » qui m’a fait prendre la décision d’arrêter de vivre « le cul entre deux chaises » et de m’asseoir confortablement sur la seule qui est vraiment solide, stable, immuable, celle de la vie avec Jésus. Ce choix n’a pas immédiatement arrangé les choses ni n’a éloigné tout problème de moi. Pour vous donner quelques exemples,
Tout cela pour vous dire que le choix de suivre Dieu n’est pas une formule magique qui a fait disparaître tout les difficultés mais je sais qu’à chaque instant, j’ai un Papa-céleste-super-puissant qui me tend la main et je n’ai qu’à la saisir !
Comme l’écrit Jean au chapitre 3 verset 16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » alors moi je veux y croire !!
Comme vous le savez, je suis là pour me faire baptiser. Je vais donc essayer de répondre à trois questions que vous devez vous poser : Pourquoi a-t-il choisi de se faire baptiser ? Qu’est ce que c’est le baptême, que signifie-t-il ? Et enfin, qu’est ce qui l’a amené à se faire baptiser ?
Pourquoi choisir le baptême ?
- D’abord, parce que j’ai une réelle volonté de déclarer publiquement ma foi.
Parler de Jésus est quelque chose qu’il n’est vraiment pas évident de faire avec des amis dans le cadre du lycée pour ne prendre qu’un exemple, vous en conviendrez. C’était tellement dur pour moi de partager ma foi, que j’étais capable de mentir pour éviter certains sujets ou pour me trouver une excuse à mon indisponibilité du dimanche matin. C’est comme si j’avais honte de ce en quoi je croyais et aujourd’hui je le dis haut et fort :Jésus tu es mon Dieu.
- De plus, il s’agit d’un commandement de Jésus lorsqu’il dit à ses disciples
« Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » ( Mat 28 :19) je veux obéir à mon Dieu !
- Ensuite, c’est une occasion de réunir mes deux familles : ma famille « biologique » et ma famille spirituelle, ce qui n’est encore jamais arrivé, pour passer un temps spécial tous ensemble dans la joie.
- Enfin, je pense être arrivé à un âge où je suis en mesure de prendre cet engagement de façon personnelle, c’est à dire que c’est mon choix, et conscient de ce qu’il signifie, symbolise.
Qu’est ce que le baptême, que signifie-t-il ?
- Tout d’abord, il symbolise une identification à Christ, qui est le modèle de tous les chrétiens, dans sa mort et sa résurrection.
- Ensuite, il rappelle ma conversion avec cette idée de passage d’un état avant l’immersion à un autre, qui est celui d’un né de nouveau.
- Puis il m’identifie justement à tous ces nés de nouveau qui m’ont précédé dans les eaux du baptême, il me place dans cette lignée des serviteurs de Christ.
- Il symbolise également le passage par la « plus puissante des machines à laver » qu’est le pardon de Dieu. Celle-ci nous lave plus blancs que toutes les autres que nous proposent les hommes ; elle lave nos cœurs du pêché par le sacrifice de Jésus qui est mort pour nous en purifier. C’est l’eau qui rappelle cette purification avec l’image que mes pêchés ou encore le « vieil homme » comme l’appelle Paul va rester dans l’eau et que ce passage me confèrera une nouvelle « nature ».
- Enfin mon baptême est un engagement public dont vous tous êtes les témoins et je vous demande donc de me rappeler les vœux que je vais prononcer aujourd’hui si jamais vous me voyez m’égarer loin de Jésus dans un futur plus ou moins proche.
Qu’est ce qui m’a amené à me faire baptiser ?
J’ai vu le jour au sein une famille chrétienne comme vous le savez, j’ai donc été élevé avec des valeurs bibliques telles que le pardon, l’amour, la compassion, le respect de soi et d’autrui…
Mon enfance a donc été baignée de diverses histoires que la plupart d’entre nous ici connaissent sur le bout des doigts comme celle de Jonas, Joseph, Noé, la naissance de Jésus et j’en passe mais ce ne sont pas ces histoires qui ont changé quelque chose dans ma vie, et si je suis là ce matin c’est bien pour témoigner de l’œuvre de Dieu dans ma vie, et qui est loin d’être finie.
Pour ça, je vais continuer mon récit :
Ce ne sont donc pas ces histoires qui me faisaient cheminer mais plutôt l’éducation de mes parents et les vérités bibliques plus profondes qu’ils simplifiaient pour moi comme celle qu’il faut ouvrir la porte de son cœur à Jésus. Ce sont ces mots qui m’ont fait faire mon premier pas de foi.
Ce n’est qu’une anecdote mais j’estime qu’elle peut être parlante : j’avais 3 ans, mon père venait de me mettre au lit après m’avoir parlé de la porte de mon cœur que je pouvais ouvrir à Jésus. Après m’avoir fait mon bisou et m’avoir souhaité bonne nuit, il est descendu. Puis quelque minutes après, il entend la porte de ma chambre qui s’ouvre, alors il monte, vérifie que tout le monde dorme, referme la porte et redescend. Mais un peu plus tard, de nouveau la porte de ma chambre s’ouvre… Ce petit manège s’est produit plusieurs fois avant qu’il vienne me demander si c’était pour laisser entrer Jésus dans mon cœur que j’ouvrais cette porte, et j’ai dit oui !
J’ai ensuite passé mes années maternelle et primaire sans trop me poser de question, j’ai juste trouvé ça étrange au début que tout le monde ne soit pas chrétien, ça me paraissait tellement normal. Je continuais donc d’entendre des histoires bibliques et notamment à l’école du dimanche. A l’époque j’étais à l’église de Domène qui a fermé il y a 6 ans et notre groupe de jeunes était composé d’Eglise, de mon frère et de moi même, autant vous dire que j’avais beaucoup d’amis chrétiens de mon âge…
Suite à la fermeture de cette église, nous sommes allés au CEP où là, il y a plein d’autres jeunes de mon âge, mais ceux-ci avaient grandi ensemble et ça n’a pas été top au niveau de l’intégration donc là encore, je n’avais pas beaucoup d’amis chrétiens. Ce qui a tout changé à ce niveau là, c’est les colos chrétiennes auxquelles j’ai participé et qui m’ont vraiment fait grandir. Mais ainsi, j’ai connu l’effet « retour de colo ».
Ces temps privilégiés me motivaient vraiment et je me fixais de supers objectifs tels que lire régulièrement ma Bible, passer plus de temps dans la prière mais je ne m’y tenais jamais bien longtemps. A chaque fois, le quotidien reprenait le dessus, je n’y pensais plus et tous ces beaux défis tombaient à l’eau. Il y a tout de même ce défi que je m’étais lancé au retour du congrès de Pâques 2010 que je suis justement en train de mener à bien ; c’était celui de me faire baptiser.
De même, je n’étais pas la même personne le soir en famille ou le dimanche matin que les autres jours de la semaine avec mes potes du collège. Ne m’imaginez pas en train de me droguer ou quoi que ce soit d’autre, mais mon état d’esprit était totalement différent de celui qu’on me proposait à l’école du dimanche ou à la maison. Cette hypocrisie s’est installée naturellement en moi, mise en place par l’influence qu’ont les autres sur nous et j’ai mis un certain temps avant de me rendre compte que là, il fallait que je fasse un choix. Or mon choix avait déjà été fait lors d’un camp à Champfleuri où j’avais fait cette fameuse prière exprimant à Dieu ma volonté de le suivre.
C’est aussi ce verset dans Deutéronome 30 :19 où Dieu dit « j’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives! » qui m’a fait prendre la décision d’arrêter de vivre « le cul entre deux chaises » et de m’asseoir confortablement sur la seule qui est vraiment solide, stable, immuable, celle de la vie avec Jésus. Ce choix n’a pas immédiatement arrangé les choses ni n’a éloigné tout problème de moi. Pour vous donner quelques exemples,
- vu l’attachement que j’avais à mon groupe de jeunes, j’avais du mal à trouver la motivation pour me lever le dimanche matin et aller au culte passivement pour écouter une étude biblique, c’était plus ou moins ma vision des choses avant d’intégrer le groupe de louange il y a à peu près un an. Tout à coup j’étais devenu acteur du culte, je pouvais servir Dieu activement ! On ne m’identifiait plus comme Thibaut le gentil garçon qui ne fait pas trop de bêtise, ne fume pas, ne dit pas trop de gros mots, autant de choses que je ne faisais pas, mais je pouvais être le Thibaut qui agit pour Dieu en s’investissant dans la louange, dans Quartier Libre, une action pour les enfants de la cité Mistral qui a lieu une fois par mois, en n’étant plus seulement « receveur » dans les colos comme Teen Ranch mais, comme je l’ai fait cet été à Plage Station, en donnant de mon temps de vacances pour aller témoigner sur les plages.
- Plusieurs pièges sont tendus aux chrétiens comme aux autres qui vont modifier notre perception du monde comme celui de la pornographie par exemple qui nous désoriente en brouillant notre approche du sexe opposé et la manière de vivre notre identité sexuelle. Je le nomme parce que j’ai dû y faire face et qu’il est particulièrement vicieux. Il nous est tendu de plus en plus tôt, j’en ai entendu parler pour la première fois en fin de primaire en n’ayant absolument aucune conscience du danger qu’il représente et de la façon dont il pollue l’esprit avec des images auxquelles on n’est aucunement préparés.
Tout cela pour vous dire que le choix de suivre Dieu n’est pas une formule magique qui a fait disparaître tout les difficultés mais je sais qu’à chaque instant, j’ai un Papa-céleste-super-puissant qui me tend la main et je n’ai qu’à la saisir !
Comme l’écrit Jean au chapitre 3 verset 16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » alors moi je veux y croire !!